Accompagner son endométriose avec une approche globale
L'endométriose touche 1 femme sur 10 en France. Être accompagnée de manière globale, par une équipe médicale et par des experts pluridisciplinaires peut aider à réduire les douleurs, les inconforts, les inflammations ou encore l'anxiété liés à l'endométriose.

Si vous êtes ici, il n'est sans doute pas nécessaire qu'on vous rappelle ce qu'est l'endométriose. Ce qu'on peut vous dire par contre, c'est qu'elle touche environ 1 femme sur 10 et qu'elle est de plus en plus pris au sérieux par la sphère médicale. Étant une affection féminine qui a pris du temps a être considérée, encore trop peu de recherches ont été faites sur le sujet. Chez Reflet, on croit fermement à l'impact positif d'une approche globale des patientes atteintes d'endométriose. Cette approche est dite "intégrative" : cela veut dire qu'elle implique la prise en charge au travers de différentes pratiques : médicales (évidemment), mais aussi paramédicale, complémentaire et émotionnelle. Les médecins sont encore trop réfractaires aux approches complémentaires car il y a eu beaucoup de dérives et de formules magiques annoncées alors qu'elles n'existent pas réellement. Notre but n'est pas de vous donner une formule magique. Notre but est d'améliorer votre bien-être global. C'est pour cette raison que, spécialité par spécialité, on a creusé le net pour vous trouver des études, des mémoires, des enquêtes réalisées par des instituts statistiques parfois, par des étudiants d'autres fois, en France et à l'étranger. Le but ? Faire avancer les choses ensemble pour votre bien-être et en étant sécurisée. C'est exactement pour cette raison qu'on créé Reflet : en plus d'évangéliser sur une approche intégrative de la santé, on cherche et on sélectionne, ville par ville, les meilleur.e.s expert.e.s pluridisciplinaires pour l'accompagnement de l'endométriose. On veut vous aider et on veut le faire avec les meilleurs dans leur domaine, et seulement les meilleur.e.s. Dans le reste de cette page, vous trouverez les bienfaits connus de chacunes des approches ainsi que les mentions des enquêtes, études ou mémoires réalisés au sujet des différentes pratiques complémentaires et de l'endométriose. Dans tous les cas, il est essentiel d'avoir un suivi médical régulier pour votre endométriose (gynécologue, médecin généraliste...). Les pratiques intégratives venant seulement en complément d'un accompagnement médical solide.
Quels sont les statisiques de l'endométriose en France ?
L'endométriose est une maladie fréquente et souvent silencieuse. : 1 femme sur 10 serait atteinte d’endométriose en France selon l’INSERM, soit près de 2,5 millions de personnes concernées. Le diagnostic reste souvent tardif : le délai moyen est de 7 ans entre les premiers symptômes et la confirmation médicale même si ce délai tant à se réduire grâce aux prises de conscience et au travil des associations nationales qui oeuvrent en ce sens.
L'endométriose est une maladie qui impacte particulièrement la fertilité : une étude du CNGOF 2018, environ 30 à 50 % des femmes atteintes d’endométriose présentent des difficultés à concevoir. Une autre étude de l'INSERM confirme que plus le stade de la maladie est avancé, plus le risque d’infertilité augmente, en lien avec une atteinte des ovaires ou des trompes.
La bonne nouvelle ? En ayant une approche globale, il est possible de réduire les inflammations liées à l'endométriose, prendre soin de ses ovocytes et améliroer le bien-être émotionnel.
Quel est le rôle d’une sage-femme dans l’accompagnement de l’endométriose ?
L’endométriose est une maladie encore trop peu dépistée, souvent diagnostiquée tardivement, et très inégalement prise en charge. Dans ce contexte, le rôle des sages-femmes devient de plus en plus visible : elles interviennent comme actrices clés du repérage, de l’orientation et du soutien émotionnel. Qu’elles travaillent en libéral ou en lien avec des centres spécialisés, elles jouent un rôle précieux pour les femmes souffrant de douleurs chroniques, de troubles du cycle, ou engagées dans un parcours de fertilité.
Ce que peut faire une sage-femme en cas d’endométriose
Certaines sages-femmes sont aujourd’hui formées spécifiquement à la prise en charge des douleurs gynécologiques. Leur rôle est multiple :
- Repérer et orienter dès les premiers symptômes : douleurs cycliques, règles hémorragiques, douleurs digestives liées au cycle… ;
- Éduquer à la santé gynécologique : aide à comprendre le fonctionnement hormonal, rôle du cycle, pistes de soulagement naturel ;
- Assurer un suivi régulier du cycle : en lien avec la fertilité, les essais bébé, ou simplement pour améliorer la qualité de vie ;
- Proposer un accompagnement émotionnel : présence dans les moments de doute, d’errance diagnostique ou de douleurs chroniques ;
- Collaborer avec d'autres professionnel·les : gynécologue, kiné, psychologue, nutritionniste, en favorisant un accompagnement cohérent.
Le suivi régulier avec une sage-femme permet de ne pas rester seule avec la douleur, d’oser parler des effets de la maladie dans le quotidien, la sexualité, la fatigue, le projet parental.
Les sage femmes ne sont pas encore identifiés comme professionnelles clés en ca d'infertilité et d'endométriose, et pourtant :
- Une étude qualitative publiée dans Sages-Femmes (Elsevier, 2023) met en lumière le rôle structurant des sages-femmes dans le repérage et la coordination du parcours. Elles sont identifiées comme des figures d’écoute stables, particulièrement importantes dans des parcours souvent vécus comme morcelés ou chaotiques.
- Un mémoire de maïeutique soutenu à l’Université Lyon 1 (2020) montre que les sages-femmes peuvent être les premières professionnelles à poser l’hypothèse d’endométriose, notamment en cas de douleurs cycliques non expliquées. Leur capacité d’écoute et de suivi rapproché permet un accès
- Enfin, une thèse de l’Université de Strasbourg (2024) souligne que les femmes atteintes d’endométriose valorisent fortement l'accompagnement émotionnel et éducatif apporté par les sages-femmes, notamment en dehors des phases aiguës. Leur rôle s’inscrit alors dans un soutien au long cours, qui dépasse le seul cadre médical.
Les sages femmes ont toutefois un rôle globale tant quand l'endométriose que dans la fertilité, quand elles sont correctement formées sur ces sujets, elles peuvent permettre aux patientes de :
- Mieux comprendre leur cycle et leur maladie ;
- Être orientées plus vite vers des spécialistes ou des bilans adaptés ;
- Être soutenues dans leur fertilité;
- Mieux vivre avec la douleur ou les effets secondaires des traitements ;
- Tisser un lien de confiance durable, dans une maladie souvent vécue comme isolante.
Leur bienveillance, leur approche globale et les cas échéant, leur spécialisation, peuvent avoir un impact clé dans le parcours de l'endométriose et de la fertilité.
Pourquoi la nutrition est clé en cas d'endométriose et de fertilité particulièrement ?
L’alimentation ne guérit pas l’endométriose. Mais elle peut agir indirectement sur les symptômes (douleurs, inflammation, troubles digestifs) et surtout préparer un terrain plus favorable à une conception, qu’elle soit naturelle ou médicalement assistée. Dans ce cadre, l’accompagnement par une diététicienne formée à l’endométriose et à la fertilité peut apporter des stratégies personnalisées : alimentation anti-inflammatoire, régulation glycémique, micronutrition ciblée…
Les recherches sur l'endométriose, la fertilité et la nutrition
Trop peu de recherches existent encore sur le lien entre l'endométriose, la fertilité et la nutrition. Toutefois, certains mémoires sont encourageants :
- Un mémoire en nutrition clinique, réalisé à l'Université de Lorraine (2020)observe que les femmes atteintes d’endométriose expriment un fort besoin d’information nutritionnelle, notamment pour mieux gérer les douleurs et optimiser leur fertilité. Les auteurs insistent sur la nécessité d’un accompagnement diététique spécialisé et individualisé.
- Une étude suisse menée à la Haute École de Santé Vaud (HESAV) en 2022 s’est penchée sur le lien entre alimentation, endométriose et fertilité. À travers des entretiens avec plusieurs femmes atteintes et la méta-analyse de différents travaux de recherches, elle révèle des tendances très nettes :
- Plus de 8 femmes sur 10 estiment que leur alimentation influence non seulement leurs douleurs mais aussi leur équilibre hormonal ; et donc, potentiellement, leur fertilité.
- Celles ayant adopté une alimentation anti-inflammatoire (riche en végétaux, oméga-3, fibres) rapportent une réduction significative des douleurs et une amélioration de leur confort digestif et menstruel ;
- Beaucoup décrivent un meilleur vécu de leur parcours vers la grossesse, que ce soit naturellement ou en PMA, lorsqu’elles sont accompagnées par une diététicienne spécialisée ;
- L'ensemble des études analysés mentionnent l'alimentation sans gluten et son impact positif sur l'endométriose.
Ce que permet un accompagnement diététique en cas d'endométriose et de désir de grossesse
Une diététicienne spécialisée peut vous aider à :
- Adopter une alimentation anti-inflammatoire en phase avec les besoins hormonaux ;
- Éviter les aliments pro-inflammatoires ou perturbateurs hormonaux ;
- Optimiser la qualité ovocytaire et la fonction ovarienne ;
- Travailler sur la digestion et le microbiote, souvent altérés ;
- Soutenir le foie, clé dans l’élimination des œstrogènes ;
- Vérifier avec vous quels sont vos carences et vous conseiller les compléments alimenatires faits pour vous.
L'accompagnement d'une diététicienne est efficace que si elle est personnalisée et suivie dans la durée. Les diététiciennes spécialistes Reflet mettent en garde sur l'usage des compléments alimentaires tout faits disponibles sur le marché et invite à analyser en amont une prise de sang dédiée afin d'avoir les compléments alimentaires adaptés.
L’ostéopathie peut-elle aider en cas d’endométriose ?
L’endométriose est une maladie inflammatoire chronique pouvant provoquer des douleurs pelviennes, des troubles digestifs, une fatigue persistante, et parfois une infertilité. Si les traitements conventionnels reposent souvent sur des hormones ou la chirurgie, l’ostéopathie apparaît comme une approche complémentaire prometteuse, notamment pour soulager les douleurs et améliorer la qualité de vie.
Que peut faire l’ostéopathie dans l’endométriose ?
L’ostéopathie ne traite pas directement les lésions d’endométriose, mais elle agit sur les conséquences mécaniques et fonctionnelles de la maladie. Elle peut permettre de :
- diminuer les tensions dans la région pelvienne, souvent responsables de douleurs chroniques,
- libérer les adhérences tissulaires (post-chirurgie, inflammation, lésions profondes),
- améliorer la mobilité des organes et la circulation sanguine,
- apaiser le stress et les blocages émotionnels, qui peuvent renforcer la douleur,
- accompagner les troubles digestifs, urinaires ou lombaires associés.
Les études qui lient ostéopathie et endométriose
Les publications cliniques restent encore rares, mais plusieurs mémoires et études de terrain rapportent des résultats encourageants, notamment en termes de diminution des douleurs pelviennes et de meilleure qualité de vie.
- Une étude réalisée à l’Université de Fribourg (2021) montre que l’ostéopathie a permis à plusieurs patientes atteintes d’endométriose de réduire significativement leurs douleurs chroniques et d’améliorer leur confort au quotidien ;
- Un travail de recherche mené en Suisse (2022) explore l’intérêt de l’ostéopathie dans les douleurs pelviennes liées à l’endométriose. Les auteures soulignent une détente viscérale ressentie, ainsi qu’une meilleure tolérance émotionnelle face à la douleur ;
- Une enquête universitaire (2019) révèle que les femmes atteintes d’endométriose voient dans l’ostéopathie une méthode complémentaire utile pour reprendre le contrôle de leur corps et soulager les douleurs pendant les cycles ;
- Une revue scientifique française (2018) évoque l’ostéopathie parmi les approches complémentaires efficaces (avec l’acupuncture et le yoga) pour améliorer la qualité de vie des femmes souffrant d’endométriose.
L’ostéopathie ne traite pas l’endométriose elle-même, mais elle peut jouer un rôle réel dans l’accompagnement des femmes, notamment pour :
- Soulager les douleurs pelviennes chroniques ;
- Retrouver de la mobilité et du confort dans le corps ;
- Mieux vivre les cycles menstruels et le quotidien ;
- S’inscrire dans une démarche complémentaire avec les soins médicaux.
Elle est particulièrement intéressante en cas de douleurs persistantes, de fatigue ou d’adhérences post-opératoires.
L’acupuncture est-elle efficace contre l’endométriose ?
De plus en plus de femmes atteintes d’endométriose se tournent vers l’acupuncture pour soulager leurs douleurs chroniques. Mais que peut-on vraiment en attendre ? Est-ce un traitement efficace ou simplement un soulagement ponctuel ? Plusieurs études cliniques suggèrent que l’acupuncture peut jouer un rôle complémentaire dans la prise en charge de cette maladie complexe.
Acupuncture et endométriose : une approche globale du soulagement
L’endométriose est une maladie inflammatoire chronique où du tissu semblable à l’endomètre se développe en dehors de l’utérus, provoquant douleurs pelviennes, fatigue, troubles digestifs, et parfois infertilité.
Dans ce contexte, l’acupuncture propose une action multi-cible :
- Réduction des douleurs pelviennes chroniques, dysménorrhée et douleurs pendant les rapports,
- Diminution des états inflammatoires liés à la maladie,
- Amélioration de la qualité de vie (sommeil, anxiété, fatigue),
- Soutien émotionnel dans une pathologie souvent mal comprise.
L'acuponcture est d'ailleurs un facteur clé dans les parcours de fertilité en général.
Ce que montrent les études sur l'acuponcture et l'endométriose
Les recherches sur le sujet sont encore en développement, mais plusieurs travaux soulignent des effets bénéfiques réels, notamment sur la douleur et la qualité de vie :
Ces dernières années, plusieurs travaux — allant d’études de cas à des revues cliniques — ont mis en évidence les bénéfices de l’acupuncture dans la prise en charge de l’endométriose, en particulier sur la douleur, la fatigue et la qualité de vie.
- Dans un mémoire suisse (Zufferey, 2020), des femmes interrogées après plusieurs séances d’acupuncture évoquent une amélioration notable de leurs douleurs pelviennes, de leur fatigue et de leur humeur, avec une réelle adhésion à la démarche ;
- Une thèse rédigée par Theurel en 2020 sur les thérapies complémentaires montre que l’acupuncture figure parmi les pratiques les plus citées spontanément par les patientes pour soulager des douleurs qui résistent aux traitements classiques ;
- En France, les Recommandations du CNGOF (2018) mentionnent l’acupuncture japonaise comme une piste prometteuse pour soulager les douleurs d’endométriose chez les adolescentes, mais appellent à plus d’études de grande ampleur ;
- Enfin, au Brésil (Antunes et al., 2021), l’acupuncture est officiellement intégrée dans les recommandations pluridisciplinaires de prise en charge de la douleur liée à l’endométriose, aux côtés de la nutrition, de l’activité physique et du soutien psychologique.
Un traitement complémentaire prometteur, mais à intégrer dans une stratégie globale
L'acupuncture ne guérit pas l'endométriose, mais elle peut soulager les symptômes et améliorer la qualité de vie de nombreuses femmes. Elle semble particulièrement utile :
- Pour les femmes en recherche d’alternatives non médicamenteuses ;
- En parallèle d’un traitement hormonal ou chirurgical ;
- Lors d’un désir de grossesse (en réduisant les douleurs et l’inflammation).
Toutefois, les effets varient selon les profils. Le nombre de séances, le type d’acupuncture (chinoise, japonaise, auriculaire…) et la spécialistaion avérée des professionnel.les est clé.
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