Pour une PMA accompagnée dans sa globalité
Parce qu'une procédure PMA c'est une expérience difficile à vivre dans une vie, on veut vous permet d'être soutenu.e et entouré.e des meilleur.e.s expert.e.s à chaque étape de votre parcours.

Aujourd'hui en France, plus de 120 000 procédures PMA ont lieu chaque année. Dans les grandes villes, des dizaines de centres, privés ou publics, accompagnent les couples et les femmes seules en procréation médicalement assistée. De nombreux facteurs entre en compte dans une procédure PMA : l'âge, le style de vie, le bien-être émotionnel... Et en plus de l'accompagnement par le centre PMA, être soutenu.e et suivi.e par des professionnel.les complémentaires est clé. Au travers de nos expériences, on a remarqué que des couples sont parfois envoyé trop tard par leur gynéco dans les centres PMA et qu'ils sont parfois partiellement accompagné.s. Notre objectif avec Reflet ? Reposer les bases du point de départ de l'accompagnement, avoir un plan d'action dédié et être accompagné.e.s par une équipe pluridisciplinaire qui vous aide dans votre parcours. Le but ? Soutenir votre équipe médicale dédiée sur place et votre gynéco. Reflet propose un accompagnement pluridisciplinaire et un parcours global, mais votre dossier doit toujours être suivi par votre gynéco en premier lieu. Il arrive que certains gynéco remettent en cause l'impact des autres professions dans un parcours global : c'est pour cette raison qu'on est allé cherché toutes les études et statistiques existants qui soutiennent les bienfaits d'une approche pluridisciplinaire.
Quelles sont les statistiques de la PMA en France ?
EN 2020, l'état notait plus de 120 000 procédures PMA en France. Environ 38% d'entre elles sont des FIV (fécondation in vitro) et 28% d'entre elles sont des IIU (insémination intra utérine) ou des IAC (Insémination avec sperme du conjoint). Ces procédures ont permis, toujours en 2020 de donner naissance à plus de 20 000 bébés, soit environ 2,2% du nombres d'enfants nés la même année en France. En faisant nos recherches, on a découvert d'autres statistiques incroyables ! L'info la plus marquante, concerne les chances de réussite des procédures : elles augmentent avec le nombre de procédures. En fait, à chaque procédure, l'équipe médicale en apprend plus sur votre corps et donc les chances de réussite augmentent.
Selon les rapports de l’Agence de la biomédecine, le taux d’accouchement par insémination (IAC) reste relativement modeste, autour de 10,8 % par tentative en 2018. En comparaison, le taux d’accouchement par FIV s’élève à 28,4 % toutes tentatives confondues.
Source : Rapport médical et scientifique - AMP France - 2017/2018
D'autres études américaines ont confirmé ces statistiques et montrent des courbes réelles de taux de réussite en augmentation après plusieurs tentatives. De quoi essayer de voir les choses du bon côté !
Ce que ça veut dire : passer à la FIV après plusieurs inséminations infructueuses peut améliorer les chances de grossesse, surtout après 3 ou 4 essais sans succès. La probabilité de succès est maximale à la 1re ou 2e tentative de FIV, puis décroît.
Il faut tout de même noter que l'âge est le plus gros facteur d'infertilité et que prendre soin de la qualité de ses ovocytes et de son sperme, au travers d'un meilleur style de vie et d'une alimentation adaptée est clé dans la réussite du parcours.
Quel est le rôle d’une sage-femme dans un parcours de PMA ?
Quand un couple s’engage dans une démarche de procréation médicalement assistée (PMA), il se retrouve confronté à un parcours souvent long, technique, et émotionnellement éprouvant. Dans ce contexte, les sages-femmes ont un rôle de plus en plus reconnu même s'il est souvent sous estimé par le corps médical : elles assurent non seulement un suivi médical en complément de l'accompagnement gynéco, mais aussi et surtout un accompagnement humain, psychologique et éducatif, essentiel au bon déroulement de ce parcours.
Ce que peut faire une sage-femme en PMA
Les centres de PMA ont toujours des sages-femmes dans leurs équipes, toutefois, il est souvent intéressant de se faire suivre en parallèle par une sage-femme libérale qui saura être à votre écoute régulièrement et qui sera plus disponible que les équipes des centres souvent submergé par les nombres de demandes. Que ce soit dans un centre de fertilité ou en libéral, une sage-femme peut intervenir à différents moments du parcours :
- Informer et préparer le couple : explication des étapes du traitement, du cycle, des techniques (insémination, FIV, etc.),
- Suivre médicalement la stimulation ovarienne : échographies de contrôle, surveillance des effets secondaires,
- Proposition d'alternative naturelle et envoie des patient.e.s vers d'autres professionnel.les pluridisciplinaires en accord avec le parcours médical,
- Offrir un soutien émotionnel : écoute active, accompagnement du stress, présence en cas d’échec ou de pause thérapeutique.
- Assurer la continuité du lien après la conception (ou en cas de grossesse obtenue par PMA), en s’intégrant au parcours de grossesse classique.
Ce dernier point est clé dans un accompagnement par une sage-femme libérale en parallèle des rendez-vous au centre PMA : il vous permet de tisser du lien et d'avoir une professionnelles au courantd e tout votre aprcours au moment de votre grossesse temps attendue.
Dans certains cas, elles participent aussi à la coordination pluridisciplinaire, entre gynécologue, biologiste, psychologue et autres proffessions paramédicales.
L'impact des sage femme dans une procédure PMA confirmé par les études statistiques
- Un mémoire réalisé à l’Université d’Angers (2014) met en lumière l’importance du rôle de la sage-femme dans l’accompagnement global des femmes ayant recours à la PMA. Il souligne que leur présence permet de réduire le sentiment de solitude et d’humaniser un parcours très médicalisé.
- Une étude qualitative menée à l’Université de Lyon (2020) observe que les sages-femmes en centre d’AMP deviennent des actrices clés du lien thérapeutique, notamment pour les femmes ayant connu plusieurs échecs. Leur suivi personnalisé améliore l’adhésion aux traitements et le vécu du parcours.
- Une enquête nationale publiée sur HAL Sciences (2024) montre que les sages-femmes en centre de reproduction assistée jouent un rôle central dans la prise en charge relationnelle : elles sont identifiées comme des points d’ancrage fiables, stables et empathiques dans un parcours perçu comme fragmenté.
La sage-femme a une place essentielle dans l’accompagnement d’un parcours de PMA car elle intervient à la croisée des dimensions médicales, humaines et émotionnelles, et permet aux femmes ou aux couples de :
- mieux comprendre le protocole,
- mieux vivre les phases de stimulation ou d’attente,
- bénéficier d’un suivi de proximité et personnalisé,
- renforcer leur lien avec leur propre projet parental.
Son rôle devient d’autant plus précieux dans les moments de doute, de fatigue ou après un échec de tentative.
Quel rôle joue la diététique dans un parcours de fertilité et en PMA ?
Quand on entame un parcours de procréation médicalement assistée (PMA), on pense d’abord aux hormones, aux traitements, aux délais. Mais l’alimentation joue elle aussi un rôle crucial.
Elle influence le terrain hormonal, la qualité des ovocytes, la réponse à la stimulation ovarienne, l’implantation embryonnaire, et même le stress oxydatif. Autrement dit : elle ne fait pas tout, mais elle peut tout soutenir.
Ce que montre la recherche actuelle
- En 2007, une équipe d’Harvard dirigée par le Dr Jorge Chavarro a publié une étude devenue une référence : en suivant plus de 18 000 femmes, les chercheurs ont observé qu’une alimentation riche en bonnes graisses, protéines végétales, glucides à index glycémique bas, et produits laitiers entiers était associée à une réduction de 46 % du risque d’infertilité liée à un trouble de l’ovulation.
- En 2018, une autre étude publiée dans Human Reproduction par une équipe grecque a montré que les femmes qui suivaient un régime méditerranéen (légumes, huile d’olive, légumineuses, poissons…) avaient jusqu’à 65 % de chances en plus de tomber enceintes lors de leur protocole de FIV. Cet effet était particulièrement marqué chez les femmes de moins de 35 ans, non obèses.
- En 2021, une revue australienne publiée dans Nutrients a mis en évidence que certains micronutriments jouaient un rôle clé dans la qualité ovocytaire et la santé embryonnaire : zinc, sélénium, acide folique, vitamine D et oméga-3. Corriger les carences ou déséquilibres alimentaires avant une tentative de FIV peut donc optimiser l’environnement métabolique et utérin.
En France, de nombreux diététicien.ne.s spécialisé.e.s fertilité travaillent également sur la régulation de l’insuline, notamment dans les cas de SOPK ou de stimulation ovarienne difficile. Les diététciennes recommendent de ne surtout pa prendre de compléments alimentaires avant d'avoir fait une prise de sang au risque de doubler des doses non recommandés ou de prendre des cocktails de molécules qui peuvent cette fois impacter négativement l'équilibre naturel du corps. C'est exactement pour ça que la première chose à faire est de réaliser une prise de sang complète et d'être accompagnée par une diététicienne spécialisée en nutrition et micro utrition de la fertilité.
Un.e diététicien.ne spécialisé.e en fertilité peut vous aider à :
- Adapter votre alimentation à votre terrain hormonal (SOPK, endométriose, aménorrhée…) ;
- Réduire l’inflammation et le stress oxydatif ;
- Corriger les carences micronutritionnelles qui freinent la fertilité ;
- Mieux vivre le parcours, sans surcontrôle ni injonctions alimentaires ;
- Vous recommander d'autres expert.e.s si besoin (naturopathe, sage femme, experte en symtothermie...)
Leur rôle est bien en dessous de ce qu'elles apportent réellement : les diététiciennes, tout comme les sages femmes, ont une place centrale dans les parcours de fertilité.
L'’ostéopathie peut-elle aider à lutter contre l’infertilité ?
Face à un parcours de fertilité parfois long et émotionnellement éprouvant, certaines femmes se tournent vers des approches complémentaires comme l’ostéopathie. Cette pratique manuelle vise à libérer les tensions, favoriser une meilleure circulation sanguine et rétablir l’équilibre global du corps. Mais que peut-on réellement attendre de l’ostéopathie dans le cadre de l’infertilité ?
Ostéopathie et fertilité : une approche globale du corps
L’ostéopathie repose sur l’idée que la mobilité des tissus (muscles, organes, fascias) influence le bon fonctionnement des systèmes du corps, y compris reproductifs. Dans le cadre de l’infertilité, l’ostéopathe peut agir sur :
- Les adhérences pelviennes liées à des antécédents (infection, chirurgie, endométriose),
- Le stress chronique, souvent associé à une dérégulation hormonale,
- La congestion circulatoire dans la région utérine et ovarienne,
- Les blocages mécaniques (bassin, colonne lombaire, diaphragme) pouvant impacter l’utérus ou les trompes.
L’objectif est de restaurer un environnement pelvien fonctionnel et équilibré, favorable à l’ovulation, à la nidation ou à la réussite d’une PMA.
Un travail de recherche suisse montre les impacts positifs de l'ostéo sur la fertilité
À ce jour, la recherche reste limitée sur l’efficacité directe de l’ostéopathie pour traiter l’infertilité. Mais un mémoire suisse d'observations cliniques suggèrent des bénéfices perçus positifs, notamment sur le plan physique et émotionnel.
- Un mémoire réalisé en Suisse (2024) explore la place de la fertilité dans la pratique des ostéopathes. L’étude montre que les praticiens suisses considèrent l’ostéopathie comme un soutien possible en cas d’infertilité, notamment pour favoriser la mobilité pelvienne, diminuer les tensions viscérales et accompagner les femmes en parcours de PMA, même si les preuves cliniques restent à consolider.
L’ostéopathie ne remplace pas un traitement médical de l’infertilité, mais peut venir en complément pour faciliter le parcours en se sentant mieux dans son corps et dans son esprit. Elle peut aussi agir sur des blocages mécaniques ou circulatoires, sur le stress, ou soutenir une meilleure conscience corporelle.
Est-ce que l'acuponcture aide à tomber enceinte ?
L’acupuncture est de plus en plus utilisée en accompagnement des parcours de fertilité, notamment en complément de traitements médicaux comme la FIV (fécondation in vitro). Mais peut-elle réellement augmenter les chances de tomber enceinte ? La réponse est plutôt encourageante, à condition de bien comprendre ce qu’on peut en attendre.
Acupuncture et fertilité : un soutien global
Issue de la médecine traditionnelle chinoise, l’acupuncture repose sur la stimulation de points précis du corps pour rétablir la circulation de l’énergie vitale (le Qi). Lorsqu’elle est utilisée dans un cadre de soutien à la fertilité, elle peut :
- améliorer la circulation sanguine vers l’utérus et les ovaires,
- favoriser la qualité de l’endomètre, essentielle pour l’implantation de l’embryon,
- réguler les déséquilibres hormonaux ou les troubles du cycle,
- réduire le stress et les tensions nerveuses, souvent liés à l’infertilité,
- préparer le corps à la grossesse, notamment dans le cadre d’une FIV.
Que disent les études scientifiques du lien entre l'acuponcture et les parcours PMA ?
Plusieurs études et revues cliniques ont démontré des effets positifs de l’acupuncture sur la fertilité, en particulier lorsqu’elle est intégrée dans un protocole global de procréation médicalement assistée (PMA).
- L'étude clinique observationnelle Villahermosa (2013) montre que chez des femmes ayant connu des échecs de FIV, le taux de grossesse est passé à 35,7 % avec acupuncture contre 7,1 % sans.
- En 2014, un rapport de l'Inserm, confirme grâce à une méta-analyse de plusieurs études randomisées, que l'acupuncture dans le cadre des procédures de PMA est une pratique sécurisée ayant un effet significatif sur le taux de grossesse avec FIV.
- En 2012, le Docteur Jean Marc Stephan, coordinateur du DU d'Acuponcture à l'Université de Lille confirme dans une publication, l'intérêt de l'acupuncture en parcours de FIV. Il mentionne toutefois de réels contre-indications et confirme donc l'intérêt d'être accompagner par une spécialiste de l'acuponcture et de la fertilité et non pas simplement un acuponcteur généraliste.
- Une étude clinique menée en Allemagne (2006) montre que l’acupuncture pratiquée le jour du transfert embryonnaire lors d’une FIV est associée à des taux de grossesse significativement plus élevés.
- Une publication américaine (2002) met en évidence que l’acupuncture permet de réduire le stress et d’améliorer la vascularisation utérine, deux facteurs essentiels pour favoriser l’implantation embryonnaire.
Une pratique complémentaire, pas une solution miracle
L’acupuncture ne remplace pas les traitements médicaux classiques de fertilité, mais elle peut les renforcer. Elle est particulièrement pertinente :
- en accompagnement de la FIV, de l’ICSI ou de l’insémination artificielle,
- pour les femmes en situation de stress chronique ou d’infertilité inexpliquée,
- dans une démarche holistique combinant corps et mental.
Certains effets positifs peuvent aussi être liés à l’effet placebo, ou à la réduction du stress qui a un impact bien réel sur la fertilité.
Comment la naturopathie peut-elle accompagner la fertilité ?
La naturopathie n’a pas pour but de remplacer un traitement médical ou une FIV. En revanche, elle peut apporter un soutien global et individualisé, en travaillant sur le terrain du corps (inflammation, digestion, rythme hormonal) pour optimiser les conditions de conception, que ce soit naturellement ou en parcours de PMA.
Ce que montrent les retours cliniques et publications spécialisées
- En 2023, la naturopathe et autrice A. d’Antras publie Reine de mes hormones (Éditions Leduc.s), dans lequel elle documente l’impact de l’hygiène de vie (sommeil, alimentation, stress, mouvement) sur l’équilibre hormonal féminin. Elle y détaille comment un rééquilibrage naturel peut soutenir la régularité des cycles, l’ovulation, et la qualité de la glaire cervicale, autant d’éléments clés pour une fertilité naturelle.
- Dans Chouchouter la fertilité du couple (Raës, 2024), l’auteure souligne que de plus en plus de couples accompagnés en naturopathie ressentent une amélioration de leur vitalité, un apaisement du système nerveux et une meilleure compréhension de leur rythme cyclique. Elle insiste sur la co-construction du protocole, avec des outils comme les plantes adaptogènes, la micronutrition ciblée ou encore le soutien du foie en phase lutéale.
- En 2022, la naturopathe Lara Briden, reconnue pour ses travaux sur les cycles menstruels, publie un guide fondé sur des observations cliniques internationales. Elle montre que chez certaines femmes atteintes de SOPK ou de troubles ovulatoires, un travail sur l’équilibre glycémique et l’axe hypothalamo-hypophysaire peut restaurer une ovulation en quelques cycles.
La naturopathie n'a pas pour but de “booster la fertilité” que de redonner de la cohérence au corps dans une démarche globale. Une naturopathe spécialisée en fertilité peut accompagner :
- La régulation du cycle (syndrome prémenstruel, ovulation tardive, cycles irréguliers…) ;
- Le soutien du système digestif et hépatique, avec des approches naturelles et en cohérence avec les recommandations des diététiciennes ;
- La gestion du stress chronique, connu pour impacter l’axe hormonal reproducteur ;
- La qualité de l’ovulation et la glaire cervicale, éléments clés d’une fertilité naturelle ;
- L’adhésion aux traitements PMA, en soutien du terrain et du moral.
Ce que la naturopathie ne fait pas :
- Elle ne remplace pas une FIV ou une stimulation hormonale ;
- Elle ne garantit pas de grossesse ;
- Elle n’a pas de protocole unique, tout dépend du terrain de la personne ;
- Elle ne remplace les expertise métier spécifique comme celle d'une sage femme ou d'une diététicienne.
Pourquoi voir un psychologue en PMA ?
Un parcours de PMA (FIV, IAC, traitements hormonaux…) est un chemin souvent long, incertain, et émotionnellement intense. Il peut raviver des sentiments d’injustice, d’échec ou de solitude.
Dans ce contexte, le soutien d’un.e psychologue spécialisé.e en fertilité n’a rien de “superficiel” : il permet d’accompagner l’attente, les espoirs, les doutes, et parfois les échecs.
Ce que montre la recherche actuelle
- En 2011, la chercheuse Alice Domar, pionnière dans le domaine du stress et de la fertilité à Harvard, a coordonné une étude comparant les effets d’un accompagnement psychologique avec un suivi classique. Les femmes ayant bénéficié d’un suivi psy structuré ont eu un taux de grossesse de 52 %, contre 20 % dans le groupe témoin. Cette étude est régulièrement citée pour souligner l'importance d’un équilibre émotionnel dans les chances de succès en FIV.
- En 2018, dans une revue publiée dans Current Opinion in Obstetrics and Gynecology, le Dr Rooney et le Dr Domar ont montré que le stress chronique pouvait perturber l’axe hormonal reproductif, et impacter directement la fertilité. Leurs conclusions plaident pour une prise en charge psychologique intégrée au parcours médical, et non “en option”.
- Une étude longitudinale menée par Lazarus et al. en 2010 a suivi des femmes tout au long de leur parcours PMA. Elle montre que celles accompagnées psychologiquement développent moins de symptômes dépressifs, même en cas d’échec. Ce suivi contribue aussi à une meilleure régulation émotionnelle et une plus grande capacité à “repartir” vers un nouveau cycle si besoin
Par ailleurs d'autres études montrent définitvement que le stress a un impact significatif sur la capacité à concevoir au global :

L'accompagnement psy en fertilité peut :
- Soutenir les phases d’attente, d’échec ou de prise de décision ;
- Favoriser une meilleure gestion du stress et des émotions ;
- Préserver le lien au corps et au couple ;
- Renforcer l’ancrage et l’endurance dans un parcours parfois long.
Et surtout, ce suivi n’est pas un luxe émotionnel, mais un soutien actif du projet parental qui permet au couple de se recentrer sur lui.
Comment l’hypnose peut soutenir un parcours de PMA ou de fertilité ?
L’hypnose est aujourd’hui de plus en plus intégrée dans l’accompagnement des parcours de fertilité. Elle n’agit pas sur le corps comme un traitement médical, mais elle aide à apaiser l’esprit, à relâcher les tensions du corps, et à transformer la manière de vivre le parcours. Dans le cadre d’une FIV, d’un SOPK, ou d’un trouble de l’ovulation inexpliqué, elle offre un espace de respiration, de sécurité et de recentrage.
Liens entre hypnothérapie et fertilité
- En 2022, la psychologue E. Willemot consacre son mémoire à l’étude du stress post-traumatique chez les femmes en PMA. Elle y mentionne que les femmes suivies en hypnothérapie présentent une baisse significative des marqueurs d’anxiété, et une meilleure tolérance aux échecs répétés ou traitements intrusifs.
- En France, le Dr Elise Castro publie une revue clinique sur hypnose et obstétrique Elle y souligne que l’hypnose peut faciliter l’implantation en réduisant le stress utérin, notamment par l’activation du nerf vague et la détente du plancher pelvien.
L’hypnose est surtout une pratique de mieux-être émotionnel et peut avoir un impact pour :
- Apaiser le stress chronique, souvent élevé en parcours de FIV ;
- Accompagner les phases d’échec, sans sur-adaptation ni blocage émotionnel ;
- Faciliter l’implantation embryonnaire, via une détente ciblée ;
- Recréer un lien positif au corps et au désir d’enfant.
L'hypnose vient toujours en complément d'un accompagnement médical et un travail sur soi de bien-être émotionnel.
La kinésiologie périnatale peut-elle soutenir un parcours PMA et la fertilité ?
Dans un parcours de fertilité, on parle souvent de biologie, d’hormones, de cycle. Mais rarement de la mémoire du corps. La kinésiologie périnatale s’appuie sur l’idée que les émotions non exprimées, les stress anciens ou les chocs du passé peuvent rester inscrits dans le corps et perturber certains mécanismes, y compris ceux liés à la reproduction.
Elle utilise des tests musculaires pour identifier des blocages émotionnels inconscients (liés parfois à la conception, à la naissance, ou à l’histoire transgénérationnelle) et aider à les libérer.
Ce que disent les travaux exploratoires liés à la fertilité
- En 2023, dans une thèse de doctorat en psychologie de l’Université du Québec en Outaouais, A.-A. Desrosiers explore l’effet du stress vécu dans les parcours d’infertilité. Elle y montre que le stress chronique affecte non seulement le vécu émotionnel, mais aussi les marqueurs biologiques associés à la fertilité. Elle souligne l’intérêt d’approches psychosomatiques centrées sur le corps, notamment dans le contexte d’échecs répétés.
- En 2014, Laure Denis soutient un mémoire à l’Université Lyon 1 sur les parcours d’infertilité. Elle y évoque la place de l’approche globale dans l’accompagnement médical, et souligne que certains couples trouvent des bénéfices dans des disciplines comme la kinésiologie, qui aident à mettre du sens sur ce qu’ils vivent et à réduire l’impact émotionnel de l’attente.
- Enfin, dans un essai publié en 2024 (Petit traité de psychologie pour la maladie d’endométriose), la thérapeute E. Thomassin rappelle que certains blocages physiques ou reproductifs peuvent être liés à des tensions émotionnelles non conscientes.
Elle mentionne la kinésiologie comme une méthode intéressante pour réintégrer le vécu du corps, en complément d’un suivi médical classique
La kinésiologie périnatale peut être un vrai atout pour le soutien émotionnel et le lâcher prise sur des mécanismes inconscients. Elle peut :
- Explorer des mémoires émotionnelles inconscientes (fausses couches passées, IVG, naissance difficile…) ;
- Apaiser les systèmes nerveux et hormonal par des techniques douces de libération ;
- Aider à remettre du mouvement là où il y avait blocage ;
- Soutenir la fertilité naturelle en rééquilibrant le terrain émotionnel.
La kinésiologie n'est pas une méthode validée par le corps médical et ne doit être utilisée uniquement dans un but de soutien émotionnel. Elle ne se pratique jamais à distance car elle est basée sur le principe du test musculaire qui est personnel et physique ; c'est le principe de base de la kinésiologie. Un.e kinésiologue indiquant pratiquer à distance ne pratique pas la kinésiologie : il est important pour nous de le rappeler car certains praticiens abusent de leur titres en ce sens. Si vous consulter un.e kinésiologue, faites-le uniquement en présentiel et sur recommandation.
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