Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une affection complexe, qui touche à la fois le système endocrinien, métabolique, inflammatoire et psychologique.C'est pourquoi un accompagnement strictement médical, centré uniquement sur des traitements hormonaux ou métaboliques, n'est souvent pas suffisant pour répondre à tous les enjeux du quotidien des patientes.
C'est pour cette raison qu'e de plus en plus de femmes s'intéressent à une approche intégrative pour :
- Renforcer la sensibilité à l’insuline : la résistance à l’insuline est l'un des mécanismes centraux du SOPK. En plus de la médication, les approches nutritionnelles anti-inflammatoires, la phytothérapie ciblée (par exemple, la berbérine), l’acupuncture, et la régulation du microbiote intestinal jouent également un rôle clé. Certaines pratiques comme le yoga thérapeutique ou la réduction du stress basée sur la pleine conscience (MBSR) ont montré un impact positif sur la sensibilité à l'insuline via une meilleure régulation du stress métabolique ;
- Restaurer l'ovulation naturelle : l’ovulation peut être induite médicalement, mais restaurer une ovulation spontanée demande souvent de rééquilibrer profondément le terrain hormonal et inflammatoire. Outre l’alimentation anti-inflammatoire et les traitements médicaux, l’acupuncture, l’ostéopathie viscérale, la micronutrition et même certaines approches comme la naturopathie fonctionnelle peuvent soutenir la reprise naturelle des cycles ;
- Soutenir l'équilibre émotionnel : Le stress chronique peut aller jusqu'à agraver la résistance à l’insuline. Outre la psychothérapie ou le soutien psychologique classique, de nombreuses approches complémentaires peuvent aider :
- La sophrologie, pour améliorer la respiration consciente et la gestion des émotions ;
- La méditation de pleine conscience (Mindfulness), validée pour réduire le cortisol ;
- La relaxation guidée ou l’hypnothérapie, utiles pour apaiser l’activité neurovégétative ;
- L'EFT (Emotional Freedom Techniques), pour travailler les blocages émotionnels liés au stress chronique.
- Diminuer l'inflammation chronique : l'usage de l'ensemble de ces techniques permet aussi de réduire l'inflammation chronique liée au SOPK ;
- Prévenir les complications long terme : le SOPK, lorsqu’il est mal contrôlé, augmente le risque de diabète, d’hypertension artérielle, de maladies cardiovasculaires et de troubles anxiodépressifs. Une stratégie globale intégrant alimentation anti-inflammatoire, activité physique régulière, équilibre émotionnel et suivi médical permet d'agir en prévention primaire, en protégeant la santé métabolique et hormonale sur le long terme.